Je suis membre de la VAQ depuis 1976 et en charge de la publicité pour cette dernière depuis 2011, en plus, je travaille dans le secteur de l’après marché des pièces d’auto depuis 1978 alors il va de soi que l’environnement de l’automobile à toujours fait parti de ma vie personnelle et professionnelle. Je suis présentement propriétaire avec ma fille et mon gendre d’un distributeur de pièces moteur à Montréal depuis 2010 (Distribution Uniplus Inc)
Depuis aussi loin que je me souvienne, mon rêve était de posséder une Corvette décapotable entre 1968 et 1973 mais j’attendais le moment propice (qui vient a peu prêt jamais) afin de me la procurer et je remettais mon projet de fois en fois et évidemment le moment opportun n’arrivait pas.
Le 21 décembre 2001, les médecins diagnostiquent un cancer de la parotide, j’ai alors 44 ans. Le 1er février 2002, je subis une opération qui durera pas moins de 14 heures, soit environ 6 semaines après l’annonce cauchemardesque. S’ensuit une paralysie faciale de plus de 3 mois, 6 semaines de radiothérapie, etc. etc. mais je m’accroche à un rêve……ma voiture sport.
Le jour suivant la fin de mon dernier traitement de radio, je débute ma recherche afin de réaliser mon rêve, je ne peux plus attendre. Je trouve une 1973 décapotable / 350-automatique que j’achète au début de l’été 2002 et, comme la vie fait bien les choses une autre opportunité se présente pour un 1968 décapotable / 327 – automatique quelques mois après. Je ne peux y résister et, l’acquiert à l’automne 2002. Je me plais à dire que j’ai demandé à notre ami d’en haut une Corvette entre 1968 et 1973 et, il m’a donné la chance d’en avoir une 1968 et 1973 en même temps, ma Corvette 1968 a d’ailleurs fait le Salon de l’auto de Montréal en janvier 2008.
Les années suivantes, j’ai utilisé mes Corvettes régulièrement mais mon désir de me procurer une Corvette C3 manuel, gros bloc, décapotable devenait de plus en plus persistant cependant je devais attendre l’opportunité et elle s’est produite à l’automne 2008 lors d’une brève visite chez John Scotti, une Corvette 1969 décapotable 427/390, AC, manuel, échappements latéraux qui me faisait de l’oeil, il ne m’en fallait pas plus pour entamer les négociations et déclencher un processus d’échange, mes 2 Corvettes contre la Corvette 1969 de couleur or (Riverside Gold), marché conclu, et en quelques jours la 69 prends le chemin de Laval.
Je me sens très privilégié d’avoir survécu à cette terrible maladie, un très grand merci à ma famille et aussi à mes espoirs d’acquisition de Corvette d’avoir été présente dans ces moments difficiles et incertains et par la suite d’avoir réaliser mon rêve, trop souvent malheureusement les gens n’ont pas cette deuxième chance.
Il m’arrive souvent de partager mon histoire avec des gens de mon entourage et je vois dans leurs yeux et à leurs propos, le désir de mettre de l’avant l’accomplissement de leur rêve et souvent les personnes me re-confirment, qu’ils ont réalisé une parti de leur rêve suite à notre rencontre.
J’utilise régulièrement ma Corvette 1969 et en prends grand plaisir à chaque occasion et afin de m’assurer de ne pas attendre à trop tard pour réaliser un autre objectif de vie, j’ai fait l’acquisition d’une Cleveland 1923 unique en son genre, laquelle j’ai échangée pour une Dodge Coroner RT 1967, j’ai travaillé et conduis cette dernière durant plus de 3 ans et l’ai revendue après en avoir bien profitée et comme passe temps en plus de la remettre dans son état d’origine.